La mort rêvée des people romands

La mort rêvée des people romands

Selon un sondage, de plus en plus de Suisses se soucient en amont de leur décès, entre directives anticipées et mesures testamentaires. Mais qu’en est-il de leurs souhaits concernant la cérémonie et la manière dont ils aimeraient que l’on se souvienne d’eux?

Les Suisses penseraient toujours plus à leur fin de vie. C’est en tout cas ce qu’ont révélé les résultats d’un sondage réalisé pour le compte de l’Alliance pour le bien commun, publiés en septembre dernier. Ainsi, 62% des personnes interrogées (sur un panel de 1014 personnes) confient «avoir plus fortement pensé à la mort et à la finitude de la vie ces dernières années». En comparaison, ils n’étaient que 38% en 2022. En outre, 52% d’entre elles expriment réfléchir sérieusement à rédiger leur propre testament.

Mais qu’en est-il de leurs dernières volontés? Constamment sur le terrain, Edmond Pittet, directeur des Pompes funèbres générales SA à Lausanne et à Morges, indique que «le choix entre inhumation ou incinération est souvent très clair dans l’esprit des gens». Au-delà de cette question, évoquer sa mort avec son entourage reste souvent tabou. Toutefois, selon les observations d’Edmond Pittet, «de plus en plus de personnes prévoient désormais leurs funérailles en avance au moyen de contrats de prévoyance ou de conventions obsèques». La raison de cette évolution selon lui? «A cause de la précarisation économique de notre société, beaucoup de Romands souhaitent avoir réglé cette question et ne pas imposer à leurs proches de devoir régler l’addition.» 

De son côté, le pasteur Emmanuel Rolland, secrétaire général adjoint de l’Eglise protestante de Genève (EPG), affirme que «de nombreux pasteurs sont encore approchés par des personnes, croyantes ou non-religieuses, afin de préparer leur cérémonie d'adieu». Il précise toutefois que «c’est le choix du pasteur qui semble compter avant tout» et ajoute que «les familles se montrent souvent soulagées lorsqu’elles sont informées que le défunt, en confiance avec son pasteur, avait exprimé certaines volontés avant de partir».

Ils sont politiciens, artistes ou journalistes. S’ils n’attendent évidemment pas leur dernière heure avec impatience, ils y ont forcément déjà songé. Pour Protestinfo, ils se sont laissés aller à la confidence

«Qu’on jette mes cendres à la sortie du crématorium!»
Thomas Wiesel, humoriste

Sa mort, il n’y a jamais vraiment réfléchi. «Plutôt à mon enterrement», sourit Thomas Wiesel, qui voudrait qu’on puisse surtout y rire. «Il faudrait que les quelques humoristes encore vaillants qui m’ont connu puissent l’animer et faire rire, de la même façon que nous avons beaucoup ri à l’enterrement de Pierre Naftule.» Thomas Wiesel raconte qu’on lui demande assez souvent d’intervenir lors de funérailles, et qu’il essaie «toujours d’y ajouter au moins une pointe d’humour, pour mettre un peu de lumière entre les larmes et les sanglots. Se souvenir de quelqu’un c’est aussi se rappeler des très bons moments, non?» Mais de quoi va mourir Thomas Wiesel? Selon lui «forcément de chaud, à l’allure où va le réchauffement climatique». Enterré ou incinéré? «Brûlé, mais il ne faudrait surtout pas que le fait de garder mes cendres soit un problème. Je me vois mal enfermé dans une sorte de trophée posé sur un bord de cheminée. Qu’on les disperse directement en sortant du crématorium!» Concernant l’après, Thomas avoue ses angoisses: «Quand j’étais petit, je me posais la question de ce qu’on devient après la mort. Aujourd’hui, cela me fait un peu moins peur, mais je comprends que la religion soit d’un grand secours concernant cette interrogation.» Et en sa mémoire, qu’est-ce qu’il ne faudrait pas faire? «Le pire, c’est quand on prête des intentions post-mortem aux gens. Il aurait pensé ceci, il aurait aimé cela. C’est facile. L’intéressé n’est plus là pour contredire quoi que ce soit.»

«Je rêve d’une mort idiote à la Cloclo»
Phanee de Pool, chanteuse

Elle rêve d’une «mort idiote, pire qu’à la Cloclo». Mais pourquoi? «Parce que si la cause de mon décès est stupide, c’est que je ne l’aurais pas vue venir», s’esclaffe la chanteuse biennoise. Elle plaisante, mais de son propre aveu, cette ex-policière ne s’y est «jamais habituée», à la mort. «J’en ai vu de toutes sortes, dans ma vie. Des attendues, des dramatiques…» Même si la plus marquante, Phanee de Pool l’a vécue cette année: «Ma grand-mère vient de partir avec Exit. C’était très beau, paisible. On a fait un brunch en famille le matin même. Et le soir, elle était partie». Mais où, justement? «Je pense que nous serons partout et nulle part à la fois. Notre âme doit avoir une sorte de don d’ubiquité. A mon avis, même les vivants ont déjà pied dans un autre monde…»
Quelle funérailles, pour ce drôle de passage? «Pourquoi pas à l’église, mais seulement dans le but de désacraliser un peu cette célébration avec quelque chose de complètement perché», déclare cette «ancienne catholique sortie de l’Eglise il y a bien longtemps». Pour le conduire, Phanee de Pool voudrait «quelqu’un de drôle. Dans l’idéal, Coluche. Quant à la musique, elle y a déjà réfléchi: «J’ai une liste de chansons, avec notamment On n’est pas là pour se faire engueuler de Boris Vian.» Concernant sa dépouille, elle est très claire: «Mon corps dans une boîte, surtout pas! Je veux brûler», s’exclame-t-ellle. Et avec ses cendres, que faire? «Rien ne se perd, tout se transforme: qu’on en fasse du shampoing sec!»  

«L’Eglise, c’est encore le lieu le plus adéquat»
Philippe Revaz, journaliste et présentateur du 19:30 sur la RTS

A la mort, Philippe Revaz confie y avoir abondamment songé toute sa jeunesse. «Paradoxalement, maintenant que l’échéance approche, cela m’arrive moins souvent.» Aucune terreur en particulier à signaler, mais une interrogation d’ordre existentiel: «Penser à la mort, c'est penser à la vie. Interroger notre rôle et notre voyage ici-bas.» Le journaliste figure même que la mort, toute «angoissante» soit-elle, se révèle «paradoxalement rassurante dans un certain sens, parce qu’elle nous fait relativiser l’enjeu de nos existences». La sienne, il l’imagine «en toute probabilité commune: sur un lit d’hôpital, dans un nuage de morphine». L’après? Il n’en a «aucune idée», mais miserait davantage sur l’option néant qu’outre-tombe. Et sa dépouille? «Si on a envie de faire des trucs brillants et spectaculaires, il faut le faire quand on est vivant!», estime-t-il. «Pour ma part, je me vois très bien m’inscrire dans une lignée: un cercueil sous terre, une cérémonie à l’Eglise. Que l’on soit croyant ou pas, c’est encore le lieu le plus adéquat pour prendre le temps de dire adieu.» S’il se surprend parfois à «imaginer, narcissiquement, quel adagio arracherait les larmes de toute l’assemblée», il rappelle que les funérailles sont surtout «pour les gens qui restent». Il imagine toutefois son enterrement un mois de novembre, «dans l’ombre et le vent qui souffle». «J’espère surtout que mes proches iront se réchauffer avec un bon vin et laisseront petit à petit des rires émerger de leurs discussions. C'est aussi une manière de célébrer celui qui s'en va.»

«Si je meurs écrasée par un SUV, les Verts pourront s’en servir!»
Léonore Porchet, députée des Verts au Conseil national et co-directrice du festival BDFIL

Sa propre mort? Léonore Porchet y a déjà pensé. «Forcément, car j’adore la vie. Mais la perspective de ceux qui resteront après moi, et qui pourraient souffrir de mon départ, me préoccupe.» Autrice il y a six ans d’une motion titrée «La mort c’est tabou, on en viendra tous à bout», la politicienne y demandait «un meilleur financement des soins palliatifs et que plus de liberté nous soit accordée quand au choix de notre fin de vie». Personnellement, c’est justement la douleur qui lui fait peur. «D’autant que, malgré une vie saine, je finirai sans doute dans un lit d’hôpital, comme le suggèrent les statistiques». Elle enchaîne: «Le mieux pour moi serait tout de même de mourir écrasée par un SUV bien polluant, histoire que mes camarades de parti puissent légitimement instrumentaliser mon décès.»  Attachée à «devenir de la terre», Léonore Porchet confie vouloir être «humus-ifiée en forêt». Pas opposée à une cérémonie d’adieux à l’église, elle pense toutefois que ses proches préféreront quelque chose dans l’intimité. «Ce qui compte, c'est ce qui leur fera du bien à eux.» Quant à la tonalité de la cérémonie? «Une fête, où l’on pourrait rire. Mais le plus important, ce serait que l’officiant sache s’exprimer correctement en public, ce qui n’est pas toujours le cas dans les enterrements ou mariages auxquels j’assiste…», s’amuse-t-elle. De façon tout aussi festive, Léonore Porchet déclare qu’elle voudrait «qu’on boive et qu’on mange» en son souvenir. «Je suis aussi très attachée aux moments de recueillement très simples, juste autour d’une bougie.»

«J’espère que notre âme continue d’exister»
Nicolas Feuz, procureur et écrivain

«Je ne suis pas encore d’une génération où tous mes amis meurent à grande échelle, mais cela commence», confie Nicolas Feuz. C’est par ce biais-là qu’il pense parfois à sa propre mort, qu’il souhaiterait «la moins douloureuse possible». Les morts violentes, il connaît, de par son métier de procureur. «Mourir d’un coup de couteau, d’une balle dans la tête ou shooté par une voiture, c’est aussi le lot de certaines personnes en Suisse romande», constate-t-il. «La mienne viendra sans doute avec un infarctus», se résigne cet homme aux deux vies, qui espère que «notre âme continue d’exister dans le ciel, tout en étant capable de communiquer avec les vivants, parfois en se prenant la tête et parfois en se marrant». Inhumation ou crémation? «Je préfère être brûlé pour ne pas pourrir en terre, mais c’est peut-être une grosse connerie. Et si les enterrés étaient les seuls qui pouvaient revenir sous une forme nouvelle?», s’amuse-t-il. Pour son enterrement, Nicolas Feuz avoue avoir «rêvé d’un enterrement en grande pompe à la Collégiale de Neuchâtel», mais se satisferait aussi d’une cérémonie intime. «Mes proches choisiront. Je ne sais toujours pas si je dois laisser un document leur disant de faire comme ils le souhaitent, ou s’il faut donner quelques directives.» Pour autant, Nicolas Feuz a une certitude: «J’aimerais beaucoup qu’on disperse mes cendres au Creux-du-Van. Bon… En faisant attention toutefois qu’un coup de vent ne les renvoie pas dans la figure de celui ou celle qui les dispersera!»

«Je pense que la lumière s’éteint, et c’est tout»
Marie Riley, animatrice des Dicodeurs sur la RTS et entrepreneure

«Je rêverais de mourir dans un grand fou rire, entourée de mes sœurs», confie la Fribourgeoise. Et de nuancer aussitôt: «Malheureusement, tout le monde meurt du cancer du côté de mon père… J’attends donc patiemment qu’on me dise lequel j’ai.» Mère de quatre enfants, Marie Riley explique que son rapport à la mort a changé depuis qu’elle est maman: «Avant je n’avais pas peur de mourir.» Elle y a été confrontée de façon abrupte, à 20 ans, lorsque son premier fils décède peu après sa naissance. «La même année, mon père est mort lui aussi.» Deux drames qui l’incite à penser qu’après la mort, il n’y a rien. «Je crois que la lumière s’éteint, et c’est tout. Pourtant, j’aimerais tellement qu’il y ait quelque chose. Tant de phénomènes étranges semblent témoigner de l’existence d’un monde invisible… N’affirmons rien!»
A la tête de Good Mourning, une entreprise qui propose des rituels funéraires non-religieux à des personnes souhaitant préparer leur départ, Marie Riley a les idées claires concernant ses propres obsèques: «Je voudrais qu’on les célèbre de mon vivant, comme cela se fait aux Etats-Unis.» Encline à choisir l’option du suicide assisté, Marie Riley souhaiterait «réunir des proches, boire un coup et écouter une playlist spéciale funérailles», qu’elle a déjà publiée sur Spotify. «Elle contient des trucs marrants comme Highway to Hell de AC/DC», s’amuse celle qui souhaiterait que son partenaire de vie Gianni interprète Gigi l’amoroso de Dalida lors de cet ultime adieu. Et en sa mémoire? «Qu’on pense à moi en respirant l’odeur de la pluie sur le goudron.» 

«J’aimerais qu’on dise le moins possible de bêtises»
Philippe Leuba, ancien conseiller d’Etat et conseiller synodal de l’Eglise réformée vaudoise

«Ayant subi le choc de perdre ma mère à 13 ans, j’ai très tôt été confronté à la question de la mort», reconnaît Philippe Leuba. «Celle des autres et bien sûr la mienne.» S’il confesse n’avoir aucune envie précise concernant sa mort physique, l’ancien conseiller d’Etat confie vouloir «mourir vivant. Ainsi qu’on l’a scandé à propos du Maréchal de la Palice: "un quart d’heure avant sa mort il était encore en vie."» Sa destination post-mortem? «Comme disent les enfants – et la vérité sort de leur bouche – au ciel!» La crémation, très peu pour lui, qui choisit «l’inhumation, sans hésiter». Et pour sa dépouille? «Rien de particulier. Une tombe avec une rose Churchill, parce que pendant quinze ans, j’ai eu son buste sur mon bureau de conseiller d’Etat.» Pour le lieu de ses funérailles, il ne tergiverse pas non plus: «A l’église. Une cérémonie traditionnelle, avec un pasteur.» Quant au programme musical «il faudrait d’abord le cantique Reste avec nous Seigneur, le jour décline, qui est chanté chaque année dans sa version anglaise avant le coup d’envoi de la finale de la coupe d’Angleterre de football à Wembley. Et aussi le deuxième mouvement du prodigieux concerto pour clarinette de Mozart, qui fut joué le jour de mon mariage.» Enfin, pour se souvenir de lui, l’ex-homme politique souhaiterait avant tout «qu’on dise le moins possible de bêtises», et espère qu’on ira entretenir la rose sur sa pierre tombale, «en dégustant un verre de Dézaley».

«Que ma mort ne me concerne jamais!»
Laetitia Guinand, journaliste et animatrice à Léman Bleu

«On y pense quand on en est loin, donc jeune, ou malheureusement très proche», souligne Laetitia Guinand. «Comme je suis entre deux, j’essaie donc de ne pas y penser». La journaliste confie vouloir «mourir la plus vieille possible, en dormant». Sans s’en rendre compte donc? «Oh oui. Que ma mort ne me concerne jamais!» Et où va-t-on, ensuite? «Dans le ventre des vers. À mon plus grand regret, je n’ai toujours pas réussi à réaliser le pari pascalien», s’amuse celle qui voudrait malgré tout voir ses funérailles célébrées dans un temple. «Celui de Carouge, sous l’œil de mes aïeux. Mon arrière-arrière-grand-père en avait sponsorisé la réféction. Il a donc été représenté sur deux fresques, en roi mage et en bon samaritain.» Pour présider la cérémonie, Laetitia Guinand pense «à Blanche Gardin ou Florence Foresti», et pour la musique, «la Sarabande de Haendel, solennelle et triste, qu’on entend dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick». Ensuite, Laetitia Guinand souhaiterait être enterrée. «Pour reposer aux côté des miens. J’aime l’idée que l’on fasse bloc face à l’au-delà.» En sa mémoire, Laetitia Guinand souhaite que ses proches «fassent des rétrospectives Peter Sellers», l’acteur de la Panthère rose étant son préféré de tous les temps. «Et aussi faire du bien à son prochain. Car même si je n’arrive pas à croire en Dieu, bien que je m’y efforce, il me reste un gros fond de culture judéo-chrétienne.»

«Qui invite aux funérailles: le défunt ou son entourage?»

Eclairage avec la thanatologue Alix Noble Burnand, fondatrice de l’association Deuil’S et directrice du Toussaint’S Festival

Il y aurait toujours plus de personnes qui pensent à leur mort et préparent leur testament. Qu’en est-il des funérailles?

Entre les directives anticipées et les contrats obsèques, il est en effet devenu plus courant de préparer son enterrement. Mais comme la mort reste un sujet tabou, on n’en parle pas avec ses proches. Il est très difficile d’aborder ce sujet, notamment avec ses enfants, qui n’ont aucune envie de penser à cette échéance. On décide alors tout seul dans son coin. Et souvent, à la mort d’un parent, les enfants découvrent ce qui avait été consigné par écrit.

Déposer ses dernières volontés par écrit ne facilite-t-il pas la tâche aux vivants?

C’est une question délicate, qui revient à se demander qui invite aux funérailles: le défunt ou ses proches? Si les funérailles ne sont que pour les endeuillés, le risque est de ne pas respecter les volontés  – exprimées ou non – du défunt. Et si on respecte les volontés du défunt, il peut arriver que les endeuillés soient laissés sur le carreau. Un des cas de figure les plus connus est lorsque la personne décédée a exprimé ne rien vouloir pour son enterrement. Pour l’entourage, c’est terrible.

Pour quelles raisons?

Les funérailles doivent pouvoir premièrement accompagner les vivants dans leur deuil. Dans toutes les cultures, on a inventé des rites de passage pour prendre congé du défunt, pour s’assurer en quelque sorte qu’il s’en aille. Les endeuillés se raccrochent alors aux paroles d’espérance que peuvent délivrer le pasteur ou le prêtre. Or si on ne respecte pas la volonté du disparu, on se retrouve avec un lourd sentiment de culpabilité, voire la vieille peur d’un fantôme mécontent. Et on tout intérêt à ce que le défunt soit en paix, sinon, c’est nous qui ne le serons pas.

Et qu’en est-il des différentes sensibilités qui peuvent exister au sein de l’entourage?

On se retrouve en effet souvent avec la question de savoir qui décide, qui a autorité? Les légitimités sont toujours plurielles. Or, face aux sensibilités différentes, alors exacerbées par l’émotion, il apparaît souvent plus simple de laisser le défunt décider – pour autant qu’il se soit exprimé sur la question en amont. Je crois qu’il serait important que les pompes funèbres intègrent un médiateur dans leurs équipes, tant ces situations sont fréquentes.

Quels conseils donneriez-vous pour aborder la question en amont?

En parler, avec simplicité, autour d’un bon repas. Faire le tour des souhaits des uns et des autres, en tant que futur défunt ou futur endeuillé. Et s’informer en amont auprès des professionnels (sur les célébrations, la crémation, etc.) pour ne pas être pris au dépourvu le jour venu.

 

Toussaint’s Festival

Espace Maurice Zundel, Lausanne

Les 1er et 2 novembre

Plus d’infos sur www.deuils.org