Pour la Feps, l'enjeu n'est plus ni moins que la culture de la prédication, peut-on lire dans son dernier numéro du bulletin. Selon elle, la prédication est un élément du patrimoine culturel occidental, un art de la parole et surtout une préoccupation majeure de la Réforme.

Avec ce prix, elle entend promouvoir la prédication et sa culture spécifique du discours comme une priorité réformée, écrit-elle dans un papillon.

L'évaluation portera sur le texte d'une prédication déjà prononcée. Un jury, composé de théologiens et de journalistes, sélectionnera les dix meilleures textes. Il rendra visite ensuite aux auteurs pendant un culte. Le ou la vainqueur sera choisi à l'issue de ce processus.

La prédicatrice ou le prédicateur a pour rôle d’interpréter la Bonne nouvelle contenue dans les textes bibliques et d’éclairer l’actualité de la Parole divine pour les fidèles. La prédication doit être centrée sur le texte biblique et sa traduction pour l'époque actuelle. Seul critère: que des non-théologiens qui écouteront ce texte puissent l'appréhender et en discuter.

Les rares prix qui existent actuellement dans les régions germanophones prévoient une évaluation des prédications sous forme de texte écrit, lit-on dans le bulletin. Le «Jugendpredigtpreis» de l'Eglise protestante allemande (EKD) est une exception. Les auteurs – des jeunes de moins de 20 ans – des dix meilleures prédications sont invités à un coaching de plusieurs jours au «Zentrum für Predigtkultur» à Wittenberg. A la fin de ce stage, le prix est décerné à la meilleure prédication prononcée (Lire un article de ProtestInter à ce sujet). tb

• Les prédications sont à envoyer dès maintenant à la FEPS avant le 31 mars 2014
  
  
• Davantage d'informations sous: www.prixdepredication-suisse.ch