Florian Schubert élu au Conseil de l’Eglise réformée de Suisse
«Bilingue et fort d’une grande expérience de la vie d’Eglise», le pasteur de la Collégiale Florian Schubert avait tous les atouts pour être le nouveau Romand élu au Conseil de l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS), comme l’ont rappelé plusieurs délégués des Eglises cantonales. Depuis ce lundi, c’est chose faite, Florian Schubert ayant obtenu 63 voix sur les 69 votants réunis au Rathaus de Berne disposant de deux voix. «Je me réjouis de vous servir et de servir Dieu», a -t-il déclaré juste après son élection.
Le Neuchâtelois se présentait face à Michel Rudin, membre du Conseil synodal (Exécutif) de l’Eglise réformée lucernoise, également élu avec 50 voix, ainsi que Thomas Gugger, conseiller synodal de l’Eglise réformée des deux Appenzell.
Deux postes au Conseil de l’EERS avaient été laissés vacants par les démissions de la pasteure méthodiste bernoise Claudia Haslebacher et de l’avocate lucernoise Lilian Bachmann – la première pour raisons personnelles, la seconde pour «divergences de vue sur les objectifs de la prochaine législature».
De son côté, le pasteur et président du Conseil synodal de l’EREN Yves Bourquin met en avant «l’immense chance de voir les réformés neuchâtelois, et plus largement la Suisse romande, représentés au niveau national par Florian Schubert». Et s’il précise qu’il faudra «opérer quelques ajustements pour qu’il puisse s’occuper de tous ses mandats en même temps», Yves Bourquin ajoute que «la réalité de l’EREN, qui vit en indépendance financière et fiscale, sera un jour celle de la majorité des Eglises réformées du pays. Il est donc très intéressant que Florian Schubert puisse porter ces enjeux au sein de notre faîtière nationale».
De son côté, le vice-président du Synode de l’EERS, le pasteur et président des réformés valaisans Gilles Cavin confirme que le Neuchâtelois «pourra ainsi faire un lien important entre la Romandie et le reste de la Suisse». Florian Schubert est ainsi le troisième Romand , aux côtés du Bernois Philippe Kneubühler et du Fribourgeois Pierre-Philippe Blaser, à être élu dans l’actuel Conseil de l’EERS, composé de sept membres.