Armes à domicile: les femmes protestantes consternées

Armes à domicile: les femmes protestantes consternées

La Fédération suisse des femmes protestantes (FSFP) est consternée de la décision du Conseil national du 22 mars de continuer de conserver les armes d'ordonnance à domicile
C'est pourquoi la FSFP soutiendra activement l'initiative populaire "Protection contre la violence armée". "Nous sommes totalement déconcertées que la sécurité des femmes et des enfants ne joue absolument aucun rôle pour le Conseil national", déclare Ursula Angst-Vonwiller, présidente de la Fédération suisse des femmes protestantes. Cette décision du Conseil national est un affront pour toutes les personnes qui ont déjà été menacées par une arme d'ordonnance ou qui ont à déplorer une personne qui a été tuée par une arme d'ordonnance. "C'est tout simplement révoltant qu'on s'accommode chaque année de la mort de 300 personnes, à cause d'une tradition vide de sens." Malgré ce chiffre considérable, le Parlement n'a jusqu'à présent montré aucun empressement pour protéger les femmes et les personnes suicidaires des armes d'ordonnance. Et ceci, bien que des criminologues aient déjà prouvé depuis longtemps qu'il existait un rapport entre la disponibilité des armes et la fréquence des suicides et des drames familiaux. La FSFP compte maintenant sur le bon sens des Conseillers aux Etats quand ils délibéreront sur la motion de Anita Fetz, pour qu'au moins les munitions ne doivent plus être déposées à domicile. Car ceci serait une mesure de prévention très simple et pourtant efficace qui pourrait être mise en oeuvre rapidement et sans grands moyens. De plus, la FSFP soutiendra l'initiative populaire "Protection contre la violence armée ».