L’Église protestante de Genève cherche une façon équitable de répartir les postes ministériels
Réunis en Consistoire les 15 et 16 mars, les délégués de l’Église protestante de Genève se sont penchés sur les critères de répartition des postes entre les différentes régions. À l’issue d’un débat musclé, l’exécutif a décidé de retirer l’objet du vote.
Par Laurence Villoz et Joël Burri
Comment répartir les forces au sein de l’Église protestante de Genève (EPG)? Le Conseil du Consistoire (exécutif) a présenté douze critères de répartition des postes ministériels entre les régions, vendredi 16 mars, aux délégués réunis au centre paroissial de Malagnou. Le nombre de foyers protestants, les activités menées dans les régions, les cultes célébrés en EMS ou encore le nombre de baptêmes et de mariages faisaient partie de la liste. «Nous avons besoin de solidarité. Avec de tels critères, nous n’allons que dresser les lieux les uns contre les autres», s’est exclamée la pasteure Elisabeth Schenker.
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À quelles tâches de l’Église attribuer les ressources humaines? À l’approche d’une diminution de la subvention cantonale, le Conseil synodal réformé vaudois proposait de répondre à cette question en favorisant l’émergence de nouvelles formes ecclésiales au détriment des paroisses. Mais les délégués au synode ne se sont pas laissés convaincre. Jugeant qu’ils n’étaient pas mûrs pour prendre une décision, ils ont refusé l’entrée en matière.
Photo: Les votes ont eu lieu à bulletin secret
Par Joël Burri
Une fois par législature de cinq ans, le Conseil synodal (exécutif) de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) doit soumettre au Synode (organe délibérant) un plan de dotation. C’est-à-dire la répartition des ressources humaines entre les différents types de ministères. C’est à cet exercice que le Synode réuni à Prilly vendredi soir et samedi s’est livré. Mais après un débat d’entrée en matière de près de 6 heures, les délégués des régions et services cantonaux ont renvoyé, par 47 voix contre 27 et 2 abstentions, sa copie à l’exécutif.
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Faut-il exclure les pasteurs du synode?
Y a-t-il conflit d’intérêts à participer à l’élaboration du règlement du personnel d’une Église quand on en est, soi-même, salarié? À la veille d’un changement de loi cantonale, l’Association des paroisses du canton de Berne ouvre le débat. Dans les autres Églises romandes, la direction est assumée conjointement par les ministres et les laïcs.
Photo: Le synode des Églises Berne-Jura-Soleure dans la salle du Grand Conseil à Berne. LV
Par Joël Burri
Dès 2020, les Églises nationales bernoises (réformée, catholique romaine, catholique chrétienne) deviendront les employeurs des ministres du Culte. Ces derniers sont actuellement employés du canton. Dès lors n’y a-t-il pas conflit d’intérêts à être à la fois employé d’une Eglise et à siéger à son organe délibérant? Le débat est lancé par l’Association des paroisses du canton de Berne (ADP): «Les parlements des Églises assumeront de ce fait la responsabilité suprême des conditions d’engagement des pasteurs ainsi que de leur affectation aux paroisses et les décisions qu’ils prendront auront une forte incidence sur les paroisses. L’élection de membres des Églises nationales dans les Parlements pose des questions quant à la défense des intérêts représentés et des conflits d’intérêts», écrit l’organisation interconfessionnelle. «Il conviendrait d’éviter les conflits d’intérêts autant que faire se peut», estime encore l’organisation dans une note repérée par Ref.ch.
L’Église est un paradis pour les bénévoles, les réformés neuchâtelois veulent le démontrer
Se retrouver conseiller de paroisse sans savoir vraiment ce que c’est et ne pas songer à renoncer à ce poste avant dix ans de loyaux services: ce type d’engagement appartient désormais au passé. Aujourd’hui, les Églises développent des rapports plus clairs avec ceux qui sont prêts à donner de leur temps.
Photo: CC(by-nc) Bournemouth Borough Council
Par Joël Burri
Que vous soyez créatifs ou que vous aimiez prendre des responsabilités; que vous soyez indépendants ou que vous aimiez travailler en groupe; que vous soyez prêts à vous engager de façon régulière ou occasionnelle… dans tous les cas, l’Église peut vous proposer un bénévolat qui vous conviendra! À l’occasion du dernier speed-meeting organisé au début du mois par l’Association neuchâteloise de services bénévoles, l’Église réformée évangélique du canton de Neuchâtel (EREN) a mis en ligne un «outil d’autoprofilage» permettant aux utilisateurs de trouver des engagements qui leur correspondent en répondant à trois questions à choix multiples. Et à différentes reprises durant l’année 2018, l’EREN va mettre en avant ses bénévoles et ses opportunités de bénévolat.