L’Eglise réformée vaudoise gagne aux Prud’hommes

L’Eglise réformée vaudoise gagne aux Prud’hommes

Le verdict était attendu pour mi-novembre, mais c’est pourtant ce vendredi que le Conseil synodal a annoncé au Synode et par communiqué que le Tribunal des Prud’hommes n’avait retenu «aucune charge contre lui» dans l'affaire qui l'opposait à un de ses ex-ministres.

Le verdict était attendu pour mi-novembre, mais c’est pourtant ce vendredi que le Conseil synodal a annoncé au Synode et par communiqué que le Tribunal des Prud’hommes n’avait retenu «aucune charge contre lui» dans l'affaire qui l'opposait à un de ses ex-ministres.

Photo: Le tribunal d’arrondissement de Montbenon CC(by-sa) Brent Ozar

«Le Conseil synodal constate avec soulagement que le cadre réglementaire de l’EERV et la gestion RH qui en a découlé dans l’affaire qui l’opposait au pasteur Daniel Nagy sont conformes au droit du travail et qu’aucune charge n’est retenue contre lui», a communiqué l’exécutif de l’Eglise évangélique réformée vaudoise (EERV) par oral devant le synode (organe délibérant) et par communiqué.

Contacté par Protestinfo, le pasteur Daniel Nagy n’était pas encore informé de ce verdict. Il a confirmé l’information par e-mail après avoir consulté son avocat. «La décision est tombée hier, contre toutes attentes et le Tribunal a rejeté toutes nos conclusions. Autrement dit, nous avons perdu! Dans la mesure où cette décision n’est pas motivée (il faut en faire la demande et ça peut durer six mois), je ne peux et ne souhaite pas en dire plus pour l’instant.»

Le pasteur Daniel Nagy a été ministre à la paroisse des Avançons (Bex Gryon). Il a été licencié en août 2014 après avoir refusé plusieurs changements de postes. Aujourd’hui pasteur de l’Eglise évangélique réformée du Canton de Fribourg, il avait mené son cas devant les Prud’hommes.

Dans son communiqué, le Conseil synodal se dit «attristé d’avoir été poussé dans une procédure juridique humainement douloureuse pour chacun.» En outre, il se dit: «convaincu que, la plupart du temps, il est possible de régler autrement que dans une salle de tribunal les différends qu’il peut y avoir entre un employeur et l’un ou l’autre de ses collaborateurs.»

JoB/NR