Photo: Le kinball, l’un des sports des KidsGames. CC(by) Rubén Vique

«Dans les éditions précédentes, les régions envoyaient leurs meilleures équipes pour une finale et journée de clôture à Avenches. Mais en fin de semaine, tout le monde était épuisé. Cette année, nous avons préféré organiser une importante cérémonie d’ouverture», explique le diacre de l’Eglise évangélique réformée vaudoise (EERV) Emmanuel Schmied, président des KidsGames. Ce sont ainsi plus de 2000 enfants, âges de 7 à 14 ans, et leurs accompagnants qui sont attendus le 7 août à la patinoire du Littoral à Neuchâtel.

Le coup d’envoi de la semaine sportive sera donné par Christoph Kunz, skieur paraplégique, médaillé des jeux paralympiques de Sochi (2014) et Vancouver (2010) et par le groupe Antydot qui navigue entre rock, electro, rap et funk.

De Neuchâtel, les enfants repartiront avec la flamme des KidsGames vers les 16 régions qui organisent de telles joutes, pour une semaine de sport et de découvertes bibliques sur le thème «sois un vrai héros.»

Œcuménique, l’événement réunit divers acteurs réformés, évangéliques et catholiques. «Dans chaque région, c’est une Eglise ou une paroisse qui joue le rôle de moteur de l’organisation, mais c’est toujours un événement qui réunit plusieurs Eglises», souligne Emmanuel Schmied. Avec 10 des 16 lieux de joutes dans leur canton, les petits Vaudois sont un peu plus nombreux à participer. «Je pense que les Vaudois seront environ 1500 sur les plus de 2000 enfants attendus le 7 août», estime Emmanuel Schmied.

Dans les sports pratiqués aux KidsGames, le travail d’équipe est valorisé. Le Kinball se joue avec une balle de 1,22 m de diamètre et ses règles favorisent le travail d’équipe. La Cours'agile est un relais qui impose aux équipes d’imaginer des stratégies en fonction de chacun de ses membres. Et PassemoilesKaplas et un exercice de transmission qui nécessite une très bonne organisation de l’équipe.

Les régions sont libres d’ajouter d’autres sports à leur programme, en fonction des équipements à disposition, mais elles sont invitées à modifier les règles afin de faciliter l’intégration de tous les enfants. Par exemple, si un tournoi de foot est organisé, les buts marqués par les garçons ne comptent que si une fille marque également.

Les inscriptions sont en principe closes, mais il est possible qu’il reste quelques places dans certaines régions.