Les protestants neuchâtelois célèbrent la fin des rénovations des Valangines

Les protestants neuchâtelois célèbrent la fin des rénovations des Valangines

L’Eglise réformée du canton de Neuchâtel a inauguré, fin octobre, le centre paroissial des Valangines, à Neuchâtel
Après 15 mois de travaux, cet édifice accueillera désormais les activités paroissiale et communautaire de la ville.

Photo: Le centre paroissial des Valangines

«Le principal but des rénovations, mis à part de mettre le bâtiment aux normes de 2015, a été de créer de nouveaux locaux de réunion», explique l’architecte Christian Klauser, lors de l’inauguration officielle du centre paroissiale des Valangines, vendredi 30 octobre, à Neuchâtel. Après 15 mois de chantier, les travaux sont quasiment terminés. Et alors qu’il n’y avait qu’une seule salle de rencontre, l’édifice en compte trois désormais. «Nous avons réduit la surface du lieu de culte, en supprimant l’orgue et la galerie, ce qui a permis de créer une nouvelle pièce au premier étage», précise l’architecte.

Grâce à la création de trois lieux de rencontres, le centre paroissial des Valangines peut accueillir plusieurs activités simultanément, notamment au niveau du catéchisme, mais aussi pour le travail des ministres, le groupe des ainés, le Conseil de paroisse et encore des rencontres de communautés locales.

Les autres transformations concernent l’agrandissement de l’entrée, l’isolation des murs, l’ajout d’un double plafond pour une meilleure acoustique ainsi qu’un accès pour les personnes handicapées. De plus, des panneaux photovoltaïques recouvrent le toit de l’édifice. «Comme la paroisse ne consomme que 50% de l’énergie produite par les panneaux, le reste est revendu. Vu de l’extérieur, l’impact des rénovations est minime, mais cela a été un réel défi, car nous avons changé le centre de gravité de la structure», précise l’architecte Christian Klauser qui ajoute que cette rénovation est le fruit d’un travail collectif, comptabilisant plus de 500 heures de travail bénévole.

Poursuivre le travail des premiers bâtisseurs

«Cet édifice n’est pas une simple bâtisse, c’est un temple, un espace destiné au partage, à l’accueil, à la prière. Il contient une dimension qui nous dépasse. Grâce à ces rénovations, nous avons poursuivi la volonté des premiers bâtisseurs de 1948», souligne le pasteur Christian Miaz, président du Conseil synodal de l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel (EREN), qui a lui-même prêché dans ce temple pendant 19 ans.

Et parmi l’assemblée qui a rempli le temple vendredi soir, se trouvait l’artiste Raymond Perrenoud. Lors de la construction de l’édifice en 1948, ce jeune homme, alors âgé de 22 ans, avait réalisé les fresques qui ornent l’intérieur du lieu de culte. Et quelques décennies plus tard, il a également créé les vitraux. Un nouvel éclairage la met désormais en valeur la fresque qui est restée intacte.

L’ensemble des travaux a coûté environ 1,1 million de francs. Les transformations ont été financées en partie par la collecte de la Réformation 2013, les dons des paroissiens et un apport de l’EREN. Parallèlement, l’association «Vie et patrimoine» a été créée en avril 2013 pour collecter des fonds. Actuellement reconnue comme une «association à but d’utilité publique», «Vie et patrimoine» promeut la vie de quartier et s’engage à trouver des ressources pour rénover et équiper les lieux.