Le catéchisme s'invite sur internet

Le catéchisme s'invite sur internet

«KT sur la toile» associe l’apprentissage de la Bible et les recherches sur internet
Proposé par les paroisses de la région Riviera-Pays-d’Enhaut, ce module de catéchisme vise à sensibiliser les jeunes à l’accès à l’information.

«Comme beaucoup d’adolescents utilisent internet –sans forcément bien le gérer–, nous avons voulu leur montrer comment se servir positivement de cet outil et voir tout ce qu’on peut y trouver sur la Bible», explique Pierrette Fardel, aumônier caté et jeunesse des paroisses de la région Riviera-Pays-d’Enhaut de l’Eglise évangélique du canton de Vaud (EERV). Lors de dix rencontres, réparties sur l’année scolaire 2015-2016, les catéchumènes découvrent les ficelles de la toile et ce qu’elle recèle sur le christianisme.

«L’idée consiste à amener les jeunes à faire des recherches sur un sujet. Par exemple, les fêtes religieuses du moment. Tous ensemble, nous discutons des informations trouvées, avec une dimension éthique et critique. J’apporte également un complément théologique», précise la diacre. «J’essaie de susciter le désir d’aller plus loin». Les participants sont aussi amenés à proposer des sujets d’actualité qui les questionnent. «L’année dernière, un jeune se posait des questions sur les “océans de déchets”. Après avoir fait des recherches, cette problématique nous a permis de parler de la Création, de la solidarité et de nos valeurs».

Sécurité et confidentialité

Lors d’une rencontre, un intervenant externe aborde les questions de sécurité et de confidentialité liées à internet. Les participants viennent avec leur propre ordinateur portable et les séances se déroulent dans la salle paroissiale d’Etraz, à Montreux.

«KT sur la toile» fait partie des six modules proposés aux jeunes de 13 à 14 ans qui suivent le catéchisme dans la région Riviera-Pays-d’Enhaut. Parmi les autres activités, ils peuvent participer à un week-end de l’Ascension dans les Cévennes, une semaine de ski à Vercorin ou encore effectuer une partie du chemin de Compostelle. «Nous demandons aux jeunes de choisir au moins deux modules, mais s’ils veulent en choisir davantage, ils sont les bienvenus», sourit Pierrette Fardel.