A la recherche du meilleur ouvrage protestant genevois pour le «Prix Colladon»

A la recherche du meilleur ouvrage protestant genevois pour le «Prix Colladon»

Tous les quatre ans, l’Eglise protestante de Genève décerne le «Prix Colladon» à un ouvrage du protestantisme. Les auteurs genevois ont jusqu’au 20 février pour soumettre leur publication.

«Pour l’instant, trois livres nous sont parvenus», a révélé Alexandra Deruaz, la responsable de la communication de l’Eglise protestante de Genève (EPG), fin janvier. «Mais ce nombre peut encore augmenter». Tous les quatre ans, le Consistoire de l’EPG attribue le «Prix Colladon» d’une valeur de 1000 francs à un ouvrage du protestantisme publié durant les quatre dernières années par des auteurs genevois ou des étudiants de la faculté de théologie de l’Université de Genève.

Dans son testament, le savant genevois, Jean-Daniel Colladon (1802-1893), professeur de mécanique à l’Académie de Genève, a légué 3000 francs or à l’EPG pour qu’elle honore «l’ouvrage du protestantisme le plus remarquable». «Le fonds Colladon est aujourd’hui épuisé», a précisé Alexandra Deruaz. Toutefois, le concours a été maintenu.

L’EPG finance le prix

«Désormais, le montant du prix est prélevé sur le fonds de l’EPG. Si l'on met en regard les avantages et les inconvénients de la distribution de ce prix, nous estimons que les avantages l'emportent, à savoir: il est important que l'Eglise protestante de Genève continue d'honorer des talents littéraires qui promeuvent les idées réformées et, pour certains, font avancer la recherche académique dans le domaine», a expliqué la responsable de la communication qui a ajouté que le montant offert avait lui aussi diminué avec les années.

L’œuvre primée doit se démarquer par son caractère historique ou apologétique. Les thèses de doctorat peuvent également participer au concours. D’un point de vue général, l’ouvrage choisi illustre l’esprit chrétien et protestant. Les écrivains genevois ont jusqu’au 20 février prochain pour remettre leur ouvrage.

En 2015, les membres du jury se composent de David Bréchet et de Marianne Wanstall, tous deux consistoriaux ainsi que de la théologienne Gabrielle Rivier. En 2011, l’écrivaine et ancienne pasteure Francine Carrillo a reçu le prix pour son recueil «Le Plus-que-vivant». (comm./lv)