Ouverture de l’Assemblée générale de la FEPS en Thurgovie

Ouverture de l’Assemblée générale de la FEPS en Thurgovie

L’Assemblée des délégués de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse a débuté dimanche 19 juin, à Warth dans le canton de Thurgovie, par plusieurs élections, notamment celle du président de l’Eglise glaronnaise au conseil exécutif.

Photo: La Chartreuse d’Ittingen à Warth (TG)

Lors de la première journée d’assemblée générale qui se déroule du 19 au 21 juin à la Chartreuse d’Ittingen à Warth dans le canton de Thurgovie, les délégués de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) ont élu le pasteur et président de l’Eglise du canton de Glaris, Ulrich Knoepfel, au Conseil de la FEPS, l’organe exécutif. Il entrera en fonction à partir de janvier 2017, remplaçant Lini Sutter-Ambühl qui a donné sa démission pour la fin de cette année.

Si 55 délégués sur 62 présents ont soutenu sa candidature, six cartes de vote sont restées blanches. Et bien que l’élection soit anonyme, le pasteur et président du Conseil synodal de l’Eglise réformée du canton de Bâle-Campagne, Martin Stingelin, a tenu à expliquer sa démarche. «J’ai voté blanc en vue de l’avenir. Quelles compétences, quels dons les membres du Conseil doivent-ils avoir? Je ne trouve pas idéal que le Conseil soit composé uniquement de membres provenant des directions des Eglises», a-t-il expliqué, précisant que son vote n’avait rien à voir avec la personne d’Ulrich Knoepfel. Le Conseil de la FEPS est composé de sept membres et de son président, le pasteur Gottfried Locher.

Parallèlement, Pia Grossholz-Farhni de l’Union synodale Berne-Jura-Soleure prendra la tête de la Comission de nomination pour le reste du mandat 2015-2018 accompagnée par deux nouveaux membres, Koni Bruderer et de Pierre de Salis, respectivement des Eglises réformées d’Appenzell et de Neuchâtel.

Le Christ au centre des festivités de la Réforme

Dans son discours d’ouverture, le président Gottfried Locher a placé le Christ au centre de ses propos, insistant sur l’importance de le nommer. «Nous nous trouvons en plein dans les préparatifs pour le jubilé de la Réforme. Et nous devons aussi nous préparer dans notre âme et dans nos pensées. Nous devons être clairs avec ce en quoi nous croyons et dans la manière de communiquer avec les autres. On est parfois un peu rétissant à mentionner le nom du Christ, mais il est indispensable et il faut oser dire que dans notre Eglise le Christ se manifeste».