L’Eglise Saint-François accueille un piano de concert

L’Eglise Saint-François accueille un piano de concert

Un piano à queue de la marque Blüthner a pris demeure dans l’Eglise Saint-François, à Lausanne, lundi 11 janvier
L’instrument, prêté pour une période renouvelable de deux ans, facilitera l’organisation des concerts réguliers dans l’édifice.

Photo: L’accordeur Matthias Maurer, au piano, qui se trouve dans la chapelle de l’Eglise Saint-François. Contre le mur de gauche à droite, Jean-François Ramelet et Jean-Marc Tétaz.

«Nous cherchions un piano depuis deux ans», lâche Jean-François Ramelet, le pasteur de l’Eglise Saint-François. Lundi 11 janvier, un camion de déménagement a apporté un piano de concert de 2,38 mètres, à l’intérieur de l’édifice. «Avoir un tel instrument, de façon permanente, nous facilitera grandement l’organisation des différents concerts à l’Esprit Sainf’. De plus, cela nous permettra d’accueillir plus aisément les étudiants de la Haute école de musique (HEMU) et aussi de développer notre programme musical», explique le pasteur.

Les finances de l’Esprit Sainf’ ne permettaient pas l’achat d’un piano, même d’occasion, ainsi un accord a été trouvé avec la manufacture Blüthner, basée à Leipzig. L’instrument a été prêté, pour une période de deux ans renouvelable. «En contrepartie, il doit être joué par un maximum de pianistes. De plus, le logo de la manufacture devra apparaître sur les communications pour annoncer les concerts et l’Esprit Sainf’ devra organiser deux à trois concerts par année avec des pianistes proposés par Blüthner», explique le théologien et philosophe Jean-Marc Tétaz, chargé des contacts avec les milieux culturels dans le cadre du jubilé de la Réforme pour l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV).

Cet arrangement a été rendu possible par la pianiste Oxana Shevchenko — qui a récemment résidé à Lausanne —, elle-même soutenue par la Maison Blüthner et qui a mis en contact Jean-Marc Tétaz avec le directeur de la marque permettant ainsi de conclure un accord «gagnant-gagnant». «Ce n’est pas courant d’avoir un piano dans une église. Ce genre d’instrument nécessite des aménagements logistiques, liés essentiellement aux variations du taux d’humidité dans l’église. C’est pourquoi nous avons choisi un accordeur, Matthias Maurer, qui pourra suivre la santé du piano sur la durée», souligne Jean-François Ramelet.