Gottfried Locher est le nouveau président du Conseil suisse des religions

Gottfried Locher est le nouveau président du Conseil suisse des religions

Le président du Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse présidera également l’organisation qui a pour but de contribuer au maintien et à la promotion de la paix religieuse.

Le président du Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse présidera également l’organisation qui a pour but de contribuer au maintien et à la promotion de la paix religieuse.

«Notre pays est en train de changer, et avec lui la mosaïque de religions qui le compose. Ces mutations peuvent faire peur. Le Conseil des religions ne veut pas détourner les yeux devant les questions difficiles, mais les aborder ouvertement», déclare Gottfried Locher dans le communiqué de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) qui annonce sa nomination comme président du Conseil Suisse des religions.

Photo:© FEPS

Le pasteur bernois succède à Hisham Maizar, médecin et président de la Fédération d’organisations islamiques de Suisse, décédé brutalement en mai. L’évêque de l’Eglise catholique-chrétienne, Harald Rein a assuré l’interim. Montassar BenMrad, de la Fédération d’organisations islamiques de Suisse est, quant à lui, vice-président du Conseil suisse des religions.

Créé en 2006 à l’initiative du pasteur Thomas Wipf, prédécesseur de Gottfried Locher à la présidence du Conseil de la FEPS, le Conseil suisse des religions réunissait à l’origine, les dirigeants des trois Eglises nationales (réformés, catholiques romains et catholiques chrétiens), des communautés juives et des communautés musulmanes. Dès 2007, trois chercheuses, issues du christianisme, du judaïsme et de l’islam se sont jointes à ce conseil en qualité d’expertes et depuis 2009, l’Eglise orthodoxe de Suisse est représentée par le Patriarcat œcuménique.

Le conseil suisse des religions a pour buts de contribuer au maintien et à la promotion de la paix religieuse en Suisse; favoriser le rapprochement entre les participants sur des questions communes; établir la confiance entre les communautés religieuses; instituer un dialogue sur des problèmes actuels de politique religieuse; et être un interlocuteur des autorités fédérales sur ces questions. A ce titre, le Conseil des religions a régulièrement pris position en faveur de la liberté de croyance et d’expression et en faveur de l’intégration des minorités.

(job/comm)