Belle unanimité synodale dans l’arrondissement du Jura

Belle unanimité synodale dans l’arrondissement du Jura

Samedi 30 mai, au Centre de Sornetan, le synode de l’arrondissement jurassien des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure a tenu ses assises de printemps.

Photo: ©Pierre Bohrer

, Visage protestant

En méditation d’ouverture, René Lautenschlager, membre du Conseil du Synode jurassien (CSJ) a exposé l’histoire d’un maçon mandaté par deux frères en dispute. Au lieu de les séparer selon leur demande par un mur, l’homme de main les réunit en bâtissant un pont. Cette image retrace bien la forte cohésion qui a prévalu lors de ce synode, samedi 30 mai, où tous les points ont été acceptés à l’unanimité de la cinquantaine de délégués présents.

André Christen, le maire de Petit-Val, nouvelle commune née de la fusion de Sornetan et des villages avoisinants, a accueilli le synode en se félicitant des très bonnes relations avec le Centre de Sornetan qu’il estime être «un facteur favorisant le tourisme régional».

Les délégués ont accepté les comptes 2014 du CSJ et de la fondation Visage protestant (éditeur de «La Vie protestante Neuchâtel-Berne-Jura»). Les comptes du Centre social protestant Berne-Jura (CSP-BEJU) et du Centre de Sornetan ont été acceptés par leurs assemblées respectives. Alain Wimmer, responsable de la formation du Centre, a présenté les nouvelles offres, dont celle destinée aux responsables de cellule de crise lors des camps catéchisme.

Lors du culte synodal, les six catéchètes professionnels Isabelle Geiser, Anne Noverraz, Sarah Vollert, Philippe Lachat, Maxime Ochsenbein et Edem Togbetse ont été reconnus dans leur ministère. Sandra Botteron a été installée en tant qu’animatrice connexion3d.

Le CSP accroit ses services

A la suite d’appels d’offres du beco Economie bernoise (office cantonal de l’économie) pour des ateliers de candidature en français et de coaching, le CSP Berne-Jura accroitra ses infrastructures et son personnel. Par ailleurs, la forte demande dans le domaine de l’intégration professionnelle nécessitera «une nouvelle extension de l’offre, les délais d’attente étant considérablement allongés».

A l’occasion de son cinquantenaire en 2016, le CSP tirera «un bilan d’un demi-siècle d’action sociale menée tambour battant face aux détresses de notre temps». Les prestations de cette grande entreprise ecclésiastique comptant à ce jour 46 postes (équivalents plein temps) répondent à des besoins croissants générés par l’évolution des structures familiales (p. ex. les familles monoparentales) et du marché du travail (paupérisation des «laissés pour compte de la croissance»).