Le Canton de Vaud augmente sa subvention aux Eglises

Le Canton de Vaud augmente sa subvention aux Eglises

Les autorités vaudoises augmentent d'environ un million de francs l'aide versée aux Eglises du canton. Par ailleurs, la porte reste ouverte pour le financement de nouveaux projets.

Photo: La conseillère d’Etat Béatrice Métraux, cheffe du Département des institutions et de la sécurité, entourée de représentants des différentes communautés religieuses lors de la signature de la convention. ©ARC/Jean-Bernard Sieber

Mardi 30 septembre à 11h, le Conseil d’Etat vaudois a signé une nouvelle convention de subventionnement avec des représentants des Eglises réformée et catholique et de la communauté israélite du Canton de Vaud. Ce texte qui régit les relations entre l’Etat et les Eglises reconnues pour la période 2015-2019 prévoit une augmentation de la subvention d’environ 800'000 francs. Elle se montera donc à 61 millions de francs pour 2015, sous réserve des décisions liées au processus d’adoption du budget.

«Cette somme est perçue par ces communautés religieuses au nom des missions qu’elles exercent au service de la population vaudoise. On pense par là particulièrement au travail des aumôniers dans les établissements hospitaliers, dans les EMS, dans les établissements pénitentiaires, ainsi qu’aux interactions avec la police lors d’accidents», rappelle le Canton dans un communiqué.

Dans un communiqué commun, les Eglises réformée et catholique se réjouissent de cette reconnaissance de «la qualité du travail qu’elles accomplissent au service de tous, dans le canton.» Le canton précise que «cette augmentation est principalement le reflet d’une adaptation aux coûts auxquels les Eglises doivent faire face.» Elle ne permet pas de financer de nouveaux projets tels que les postes d’aumôniers dans les nouveaux gymnases, prisons, EMS ou hôpitaux.

Paolo Mariani, porte-parole de l’Eglise évangélique réformée du Canton de Vaud rappelle que «des demandes de nouveaux postes émanent du terrain, tel que de responsables de gymnases. Mais le Conseil d’Etat a décidé de ne pas englober ces nouveaux besoins dans la convention. Les demandes pourront se faire ponctuellement avec les départements concernés.» Par exemple, le Département de la santé et de l’action sociale pourrait entrer en matière sur son budget pour permettre la création d’un poste d’aumônier d'hôpital et le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture pour un aumônier de gymnase.

(job)